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Lilium carniolicum Bern. 1 pied envoyé par M. Elwes—venu de graines de M. Leichtlin semées en octob. 1874. (Examin., 13 août 1875).
La fig. représente ce jeune pied entier de grandeur naturelle. Le fait capital qu'il montre c'est que, le pivot n'existant plus, la racine la plus vieille v est lisse, assez grêle (Elle correspond à la feuille f qui est la première en date). Au contraire, les 2 racines, plus jeunes, qui correspondent à la feuille f1 (coupée sur l'ėchantillon), sont très-épaisses à leur partie inférieure et ridées en travers, de sorte quì on [crossed out: pourrait] [added: aurait pu] très-bien, s'il n'y en avait eu qu'une, la prendre pour un pivot persistant. Il est probable que j'ai commis cette erreur en examinant le pied de la même plante qui se trouvait dans le premier envoi de M. Elwes.
I. 4. 3
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Lilium carniolicum (M. Elwes) semé en Oct. 1874 (13 août 75
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Fig.1 Sujet unique dessiné entier, de grandeur natur. Il m'a été envoyé par M. Elwes, le 5 juil. 1876, avec l'étiquette "L. canadense semé oct. 1879." Je l'examine le 6 juil. 76. Il n'a plus son pivot, mais trois racines adventives.
Fig. 2. A, B, C. L'oignon du même vu de trois côtés différents. Il se montre composé de la réunion de 3 parties: [crossed out: illegible] la plus volumineuse, présentant, à l'extérieur, l'écaille f1, gaîne charnue de la seule feuille qui existe avec un limbe, et de l'écaille également charnue f 2, semble continuer le corps même du jeune oignon; 2. les 2 autres, beauc. pl. petites, c1, c2, paraissent au 1.er coup d'oeil, n'être q. des écailles petites et étalées; mais déjà les 2 pointes visibles au sommet de c2 indiq. une nature plus complexe, et la section longitud., fig 3 B, prouve que c'est là un petit oignon entier. Quant à c1, les coupes transvers. me le montrent comme un corps plein; c'est donc simplement une écaille, peut-être même celle qui était opposée a l'écaille externe de c2, ce que sa situat. semble indiquer. en a et b, fig. 2 on voit de restes brunis d'écailles déjà détruites à cela près. D'après leur situat. a aurait été opposé à f1, et b à c1
Fig. 3 A coupe longitud. du gros oignon, menée par le plan médian de f1 et f2. On voit que dans la cavité de l'écaille nourricière f2 il en existe 2 autres f3, f4. Fig. 3 B. coupe longitud. menée par la médiane de c2 dans le petit oignon. on voit que c2 embrasse c3 qui, à son tour, renferme c4
En somme, quoique tout jeune, ce pied de L. canadense réunit 2 oignons collatéraux. Il me semble fort probable q. c'est là déjà le commencement du mode de végétation de cette espèce dans laquelle les oignons successifs émanent les uns des autres... Ici le petit oignon emane très-probabt. du gros, seulement il s'est formé déjà de très-bonne heure et, au lieu de terminer un rameau rhizomateux plus ou moins long il est sessile sur la base de celui-ci.
Il serait bon de pouvoir vérifier sur d'autres sujets de divers âges si cette conjecture est vraie.
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Fig. 1 [pencil sketch] Fig. 2 [pencil sketch] [pencil sketch] Fig. 3B [pencil sketch] Fig. 3
Lilium canadense (Elwes - semé octob 1875) examiné le 6 juillet 76 .