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de l'hybride a emprunté à ses deux parents, notre planche montre la fleur de
ceux-ci dans let petit encadrement de droite: la fleur supérieure et celle du
C. Spicerianum; l'inférieure est la forme ordinaire du C. insigne.

Voici comment on peut résumer les caractères distinctifs de ces deux
espèces:

Le C. insigne a les feuilles d'un vert pâle, la bractée aussi longue que l'ovaire,
le sépale supérieur largement ovale-arrondi, à fond vert sauf la bordure et de
nombresuses macules pourpres, l'inférieur plus grand que le labelle, les pétales
grands, à bords un peu ondulés, vaguement marqués d'assez nombreuses lignes
longitudinales d'un brun pourpré, le staminoide presque quadrangulaire, juanâtre,
avec un fort callus vers le centre.

Le C. Spicerianum est notablement plus petit dans toutes ses parties, surtout
la fleur; les feuilles sont d'un vert foncé; la bractée est beaucoup plus courte que
l'ovaire; le sépale supérieur est très large, obovale-rhomboïde, blanc avec une
veine centrale d'un beau pourpre, et l'inférieur est notablement plus petit; les
pétales sont relativement plus petits, assez crépus, avec une seule ligne médiane
pourpre; le staminode est arrondi, ondulé, d'un pourpre violet et bordé de blanc.

Si nous comparons avec leurs parents les sept formes de C. Leeanum que
représente notre planche, nous voyons que dans toutes, on retrouve plus ou moins
la trace de la bande médiane pourpre du sépale supérieur et des pétales du
C. Spicerianum; la plupart ont aussi sur le sépale supérieur les petits macules
pourprées du C. insigne; deux d'entre elles ont le sépale supérieur plus arrondi de
ce dernier; les autres l'ont plus obovale, comme le premier. La première forme à
gauche dans la rangée inférieure est celle qui se rapproche le plus du C. Spicerianum;
mais la form du sépale supérieur et le staminode font surtout sentir
l'influence du C. insigne. La teinte des quatre suivantes rappell un peu plus cette
dernière espèce. Quant aux deux d'en haut, celle de droite ressemble assez, par sa
teinte dorée, à la variété qui a été nommée C. × Engelhardtae, mais son sépale
supérieur est beaucoup moins maculé; celle de gauche, remarquable par son
extrème ampleur, est fort voisine du C. × Yvonnae. Toutes sont des plantes d'une
beauté hors ligne.

A. C.

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