Pages That Mention Philadelphia
Letter from Constantine Samuel Rafinesque to Dr. Charles Wilkins Short, 17 July 1818
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Charles W. Short Louisville 17th July 1818
Sir-
I am travelling through the Western States for the purpose of exploring their natural productions. Your name was mentioned to me by Mr. Nuttall in Philadelphia, who told me I could see you in Lexington, where I meant to go; but your brother whom I became acquainted with in Cincinnati and with whom I spent a pleasant day at the north bend, has acquainted me with your removal. I regret exceedingly that I cannot visit your part of the country and see your herbarium, as it is my wish to become acquainted with the geographical range of all the plants of the western country. I have seen a few of your plants at your brother's and have determined most of them, having with me [Pursh's?] [Flora?] & [?] Sinopsis I am able to determine any plant that I see, I will mention the Orchis spectabilis of [?] as an instance, which you sent to your brother as an unknown plant. The principal purpose of this Letter is to propose you the following arrangement. I am going now to Henderson and Harmony. I shall come back here again afterwards, and from thence go to Lexington, where I hope to be in one month, and where I shall remain some time: if it is agreeable to you, I would propose that you might send there your herbarium for my perusal, or any part of it as you may deem convenient. I will in return determine for you all the plants it contains; if you have any duplicates that you can share, I should receive them
Letter from Barthelemi Tardiveau to St. John de Crevecoeur; April 20, 1789
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Mr de Crevecoeur Pittsburgh Avril 20e 1789./.
ds 20: [Juni?] [1da?] Mr Babini du Wabash
Monsieur et cher ami
Je m'etais bien attendre a recevoir aumoins une lettre de vous avant de quitter cett contree. Je vous avais [?] mon depart de Philadelphie, et aurais parie tout du monde qu'en arrivant au Fort Pitt j'y trouverais une longue epitre a m'attendre. Trompe dans cette esperance, je me consolai avec la certitude que le prochain courrier m'en apporterait nonsentement de vous, mais encore de toutes les autres personnes avec qui j'ai eu l'honeur d'etre lie, et qui ont bien voulu me promettre la faeur de leur correspondance. Trois fois la poste est arrivee ici depuis que j'y suis, et trois fois je suis revenue de Boureau convaincu que l'on m'vait deja entierement oublie. Madamme la Marquise et Monsieur son les seuls qui [?] daigne se ressouvenir encore de moi. Nous m'objecterez peut etre que j'aurais bien du [mounecue?] ecrire plutot: mais j'ai a vous reponde que, conune vous ne l'ignorez pas, j'avais beaucoup de choses a faire dans cette contree; que quoique j'aie etable mon sejour au Fort Pitt j'y ai peu reste, ayant a voyager dans le pays pour les divers interets que j'y ai; qu enfin etant arrive tard ici, et n'ayant pas un instant a perdre pour me mettre en etat de descendre dans la saison des grandes eaux, il m'a reste peu de loisir pour ecrire a mes amis. La raison principale qui m'a fait remettre jusqu'a ce moment c'est que, me flattant toujours de recevoir des lettres d'eux, j'esperais leur faire tout a la fois mes adieux et leur repondre en meme tems. Le silence que vous avez garde avec moi, lorsqu'il vous etait si faute
Letter from Barthelemi Tardiveau to St. John de Crevecoeur; October 7, 1789
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Danville Octre 7e 1789.
Monsieur et bon ami
J'ai enfin votre lettre du 29 Aout, la premiere que j'aie recue de vous depuis mon depart de Philadelphie. Je vous remercie beaucoup des details interressants qu'elle contient ainsi que des gazettes qui l'accompagnaient. - Vous avez donc tous pris l'essor cet Ete passe; vous et Miss Fanny vers l'Est; Mr sur les frontieres du Canada; et Mr et Made de la Forest au haut de la riviere d'Hudson? je souhaite, detout mon coeur que [?] devos compagnies ait trouve dans son excursion le contentement de l'esprit et la sante de corps. Les promenades de Miss Fanny a cheval, et la satisfaction donc elle doit jouir au milieu d'amis empresses a lui procures des plaisirs, ne peuvent qu'avoir un bon effet sur son temperament et son caractere: il lui faut pendant quelque tems la secousse de la dissipation et de l'exercise. Ses affections ont ete trop concentrees jusqu'a present: tout ce qui l'environnait lui a ete trop etranger: il sagit maintenant de la tirer d'elle meme; que son ame se repande au dehors, et ouvre pour ainsi dire toutes ses portes afin d'y admettre des sensations de tous les genres. Un nouvel
Letter from Barthelemi Tardiveau to St. John de Crevecoeur, n.d. Philadelphia
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[n.d. Philadelphia; translation no. 5]
J'ai voulu, Monsieur et cher ami, me donner le term necessaire pous me prouiser les informations que vous me demandez; mais je suis bien faihe d'avoir a vous apprendre que je n'ai pu reussir a recueuillir aucuns faits satisfaisans concernant les expeditions de cette ville pour Canton et pour l'Inde. J'ai interroge plusieurs amis qui sont assez bien instruits du commerce maritime de cette place; mais ils n'ont pu me donner les lumieres que je desirais. Je les ai fait demander par un ami, a Mr Hazlehurst, le Commissionnaire de Mr Morris, et le plus au fait de ce commerce; mais on n'eu a rien pu savoir. Tous ceux que j'ai consultes m'ont uniformement repondie que les especes des cargaisons que l'on envoye sont connues, mais non par les quantites de chaque, parceque comme vous savez, on n'est pas oblige de faire de declaration dece qui sort, et que les manhands font un mystere au public, comme les uns aux autres, du fond de leurs expedi= tions. Tout ce qu'on sait en general, c'est qu'on poste dans l'Orient, beaucoup de vius de Madere, de Bordeaux
Letter from Barthelemi Tardiveau to St. John de Crevecoeur, 19 January 1789
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Philadelphie Janvr 19e 1789./.
Monsieur et cher ami
Nevous avisez plus, je vous prie, de plaisanter sur la protection que j'ai accordée à Mr Ledru. C'est bien à vous, vraiment, à faire comparaison entre votre Mons Nancrède et mon protégé; entre un misérable Gazettier, un Cuistre de Collège, et un Reverendissime Moine que j'ai fait Curé des Illinois! s'il vous arrive à l'avenir de goguenarder encore sur le compte d'un Membre de la Sainte Eglise à qui jeveux du bien, prenez garde que je ne me fourre dans la tête d'en faire un Evêque pour vous faire enrager. - Mais, doucement. Ne profanons point par des plaisanteries déplacées la dignité du sujet dont j'ai à vous entretenir; et reprenons une noble gravité, pour vous instruice de l'effet de ma lettre à Mr Carroll. Or sus, Muse, commençons - Trop haut d'une octave: ce n'est pas là le ton qui convient non plus. L'Eglise n'a pas besoin de toutes les fariboles; et puis, connait-elle les Muses? Que diantre! comment donc s'y prendre? Il faut toujours je ne scai combien de simagrées quand on veut parler de ces gens-là. Oh par ma foi, disons les choses comme nous pourrons, et laissons aller notre fantasque genie, tantot serieux, tantot badin, suivant la mouche qui le pique.