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No. 3: Brouillon lettre au prince de Montbarrey - Envoi CR inspection - 1780/09/01
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M S.
J'ai eu lhonneur de vous adresser dans le premier jour du mois de 7bre dernier et par deux Batimens differens partans de Boston [le fait? ? ?er a] france, et ? par cadet, mais lexpedition par duplicate de la Revue dInspection que je venois de faire des Régimens d'Infanterie aux ordres de M. de Rochambeau, qui sont En amerique; mais comme les besoins de les Regimens sont pressants, et [les Envois?] de lettres peu sur, je prens le parti de vous adresser a joint, mon Prince, par la fregatte l'amazone, qui retourne [?En Europe], au travail de Revue [complet] depuis [l? de?] jusqu'a ce moment; a fin d'assurer davantage les envois que demandent les Régimens et que [leur] sont indispensables dans un païs ou l'on ne peut trouver de quoi satisfaire, même avec beaucoup d'argent, aux necessités [pour ?] des Troupés Javois en même tems adressé a M. de Gribeauval le travail de la Revue comme l'auroit faire tout autre Inspecteur de l'artillerie; a fin quil peut vous
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en rendre compte; et je lui eu adresse par cette même voie une nouvelle expedition. Je[?] encor icy quelques memoirs de grace, qui [?] de notre reunis.
mais lobjet le plus interessant mon prince pour la conservation du petit nombre de soldats que nous avons icy, cest d'envoyer sans retard et par toutes les occasions, a chaque regiment le plus grand nombre de bonnes recrues quil sera possible de leur procurer, ou dy supplier par des miliciens bien constitués si les depots de ces corps navoient pas reussi a [en faire] de nombreuses et de la meilleur espece, si on pouvoit meme porter a cent soixante hommes toutes les compagnies de cette petite armée, jen regarderois la force comme doublée, parceque a fournissant sans peine a toutes les fatigues du service de campagne, il y auroit une grande diminution de maladies, et beaucoup deconomie pour le roy. ces reflexions auxquels je vous prie, mon prince, de vouloir [bien] donner quelque attention que j'[aurai] toujours a vous proposer ce qui peut contribuer au bien du service et au succés des armées du roy.
j'ay lhonneur detre avec lattachement le plus respectueux
No. 4: Brouillon lettre au prince de Montbarrey - Envoi CR inspection - 1780/10/09
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10 7bre. 1780
Monsieur,
M. le cte de rochambeau mayant ordonné de faire la [revue] de la totalité des trouppes de votre département qui [abut?] icy a ses ordres, jay lhonneur de vous adresser et par duplicate cyjoint, les etats des regiments de Bourbonnois de soisonnois de saintonge et de deux ponts, ceux qui [?] le second bataillon du regiment dauxonne et les detachements de mineurs et douvriers, seront mis sous vos yieux par m. de gribeauval a qui je vai les adresser, comme l'auroit fait un jnspecteur du corps royal, la necessite de pourvoir a lavance aux remplacements et reparations necessaires a cette petite armée, [et a determiné?] avant envoyer de ce moment icy, Des etats que je naurois eu lhonneur de vous adresser qu a la suite de ma revue du fin de campagne, si nous nous [etions?] trouvés a des distances plus raprochées et avec une communication sure, vous etes trop occupe Mon prince de ce qui peut operer [?] pour quil soit necessaire dappuyer [?] de vous sur lavantage daccelerer lexpedition des ordres quil vous plaisa de donner, pour que nous recevions icy sans retard et avec autant de sureté quil sera possible,
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Les transports de recrues et de tous les effets [qui pouvent] contribuer a la conservation du petit [?] de soldats que nous avons icy.
jusquicy il na eté fait ny plainte ny réclamations contre aucun jndividue de nos trouppes, elles ont eté d'une sagesse qui étonne les americains et qui na [paretre?] pas dexemple, je ne saurois dailleurs mon prince vous parler avec trop deloge du bon exemple que donne icy tous les chefs des corps, et les officiers particuliers,
j'auray lhonneur de vous adresser dans les jours du mois de novembre des etats de revue de fin de campagne ils seront de tout point conformés aux modeles que vous avés fai remettre la nuit derniere aux jnspecteurs dinfanterie a moins que je ne recoive avant cette epoque d'autres ordres de votre part.
jay lhonneur d'etre avec lattachement le plus respectueux
[Monsieur votre? ?]
No. 14: Instruction pour le service de l'armée pendant son quartier d'hiver à Newport - 1780/10/29
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[top left] 29. 8[be?] 1780
[top right] [circled]14
Instruction poure le Service de l'armeé pendant Lonquartier [?]t hiver a Newport.
Du 29 . 8[be?] 1780
La garde Exterieure Sera composeé de huit [Geouades?] aux order d'un Capitaine Commandant souposte composé de trois [Geouades?], Sera à la redoute derriere le camp de Laintonge, [? ?]sa droite deux [header?] dont une sera placeé auposte de [sergent?] [?] la gauche de [Laujeur?] , et l'autre au poste de Caporal a la pointe de l'Isle vis avis le vieux Camp de [Sissomois?] . Le sergent enverra la nuit et pendant le jour , même [lors?] qui ly aura des mouillards une patrouille toutes les heures , [pour?] - Communiquer avec le premier poste de [Laujeur?]. Le Capitaine en fera partie toutes les heures pour Communiquer avec celui du Caporal , et ce dernier en fera devant lui dans toute la pointe de l'Isle . Le Capitaine d'etachera [?] la gauche le lieutenant avec trois [Geouades?] dout il gardera deux au post des trois moulins , et d'etachera une [Geouade?] avec un sergent dans une redoute de lignes angloises [?] la guache . Tous en postes se communiqueront par des sentinelles et par des patrouilles lelong des lignes angloises ; Il y aura deux [?arde] d'ordonnances au poste de Grenadiers de [sïsllonnet?] , et deux hussards a celui de [benjamin? ?ou?] à la pointe de l'Isle , pour [porter?] des nouvelles [prompterli?] les postes apercevoient quelque chose de conséquence .
Les deux Compagnies détacheés de [?] deux [Sonts?] fourniront leurs Garde de [Soliee?] au fort [Jessois?] , d'ou il sera tiré un Caporal es quatre hommes pour [Romain? Jill?] . Les [petites?] garder patrouilleront la nuit
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dans les ouvrages pour quil n'y soit pas fait de degradation .
La garde interieure de [Newport?] sera composeé - d'une garde de police par Régiment proportionneé au nomber des sentinelles quelle aura a fournir dans son quartier . Celle de la place d'armer sera composeé de Grenadiers es de Chasseurs proportionnellement au nombre de sentinelles qui lui resteront a fournirdans l'interieure de la ville .
Il y aura toujours un piquet [pour? Regimentell?] [? Geouades? Commandè? pa?] Capitaine [les?] [serond? dont?] le rendér-vous sera devant le Corps de garde de police . [?ear] d'allarmer ou de [feu?] les officiers et soldats de piquet coucheront habiller, ils prendront les armes pour etre inspectér le matin au Soleil levant , et le soir au Soleil couchant . Les Grenadiers et chasseurs [l'a?bleront ?] la place d'arme en cas d'allarme pour le feu , [si?] les postes du [Neck?] sont attaquér le bataillon des Grenadiers et chasseurs de [?ou?ormois?] se rassembleront au bout de la grande rue sur le chemin pavé du [Neck?] , et celui de [Soissonnois?] au bout de la rue qui mène au vieux Camp de l'artillerie ; Il seront aux ordres des officiers superieurs de piquet ; chaque régiment reconnoitra dans son quartier celui ou il doit se rassembler . On [battra?] la générale pour l'allarme de [?in] , et le drapeau a [l'impro?te] pour celle du feu .
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[?] officier de police par Compagnie sera responsable au Capitaine de Piquet que tous les [feux?] soient [et?] après la retraite , et ce dernier fera la visite de tous ceux du régiment . Chaque chambreé sera fournie d'un [seeau?] de boir avec une main de boir ou de corde pour le porter [pluraitément?] , A chaque maison ou les soldats seront logér sera pour vue de deux futailler remplièr [d eau?] qui serviront a l'usage des differentes chambreés, mais qu'on aura soin dans le cas ou l'eau [géleroit?] de casser la glace le matin en le [?] a [lui?] que cette provision d eau puisse servire dans le premier moment en cas que le feu prenne ou dans la maison même ou dans le voisinage . il sera aussi ordonné que tous les soins avant la retraite [les? seeaux?] de chaque chambreé - soient rassemblér et deposér dans le même lieu , a fin qu'a la premiére allarme donneé pour le feu un nombre de soldats proportionnér a celui de ces [seaux?] sorte [aussitot?] , chaque soldat en portant un rempli d'eau si le feu est dans son voisinage , et à vide si le feu est éloigné , Mr [Les Majon?] l'adresseront [a?] Mr [O?tendant] [2?] heures avant d'entrer en quartier pour quil leur fasse distribuer des [futailles?] , et les [seeaux?] dont ils auront besoin .
La Garde de la place fournira tous les soin au coucher du soleil une sentinelle au haut du clocher du temple qui est Spring Street , Il lui sera [consigné?] d'avertir si elle apercoit du feu quelque part , et pour cet effet elle sera munie d'un porte voix , et apres avoir averti de l'endroit ou est le feu , elle sonnera la cloche d'allarme ; alors [?] les officiers se rendront a leur compagnies ; Les Piquets et les soldats destinér a porter les [seeaux?] ou vider ou remplir , suivant la distance du feu , y seront conduit [?]
No. 37: Extraits instructions Cour à Rochambeau - N.D.
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maitre de disposer à son gré des troupes auxiliaires que sa Majesté envoye en amerique, elledesirerait que dans le cas ou la division française ne serait pas immediatement reunie à l'armée du Général Washington, et qu'elle serait détachée pour une expeditoon avec un corps ameriquain chacun des deux officiers Généraux ou français ou ameriquain fut independant l'un de l'autre dans quelque grade qu'ils puissent être, et agit de concert sans avoir d'ordre à recevoir ou à donner au Général de l'autre Nation.
pour copie conforme a l'original Le cte Rochambeau
No. 118: Lettre B de l'Estrade, Lt Cl du Gatinais, à B de V - 1781/10/20
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du camp d'York ce 20me 8bre 1781
Monsieur
Vous seres surpris sans doute; de ce que independament de la grace, que vous voules vous doner la penne de sollissiter pour moy a la cour. je desirerois ravoir un temoignage par Ecrit de votre satisfaction sur ma conduite plene d'extenssions a la redoutte, que j'ay attaqué et prise sous vos ordres; votre sufrage me seroit aussy agréable que le brevé de brigadié; que vous voules me faire avoir; un officié general tel que vous est precieus; à un preu chevalié tel que moy; vous aves l'art de remuer les passions et toutes les fois que vous parles matie; je suis emeû; jusqu'au dernié replis de mon coeur. Vous me feries faire l'impossible; si a la grace que je vous demande vous voulies y adjouter celle de m'obtenir une letre gracieuse de la part du roy mon maitre; comme vous aves fait pour Mr. Roque; je serois au comble de mes veux; et l'annee qui vient a charleston je vous doneray des preuves; non equivoque de ma recognoissansse; en cherchant les occasions; d'y payer de ma perssone le mieux possible; comme j'ay fait dans nombre d'occasions de guerre; qui ne m'ont rien produit; parie que je n'ay point de parrain a la cour; je n'y cognois meme perssone; et je n'y ay jamais eté; exsepté la croix de St. louis; que j'ay eu sur le champ de bataille par Mr. le comte de rochouart; qui me donat la croix en me l'attachant a la boutonnierre en 1762 et en me disant que je la meritois mieux que luy; ceque je n'avois garde de croire; Mr. de choiseul confirma ce choix avec une letre fort oblijeante; de la toutes les graces que j'ay eu de la cour; je ne [v]ay pas demender et crains toujours de fatiguer Vola pourquoy mon general je suis fort en retard; pour mon avenssement; veu l'ancieneté de mes services
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et leurs distinctions; s'il est permis de le dire; cepandant il est essanssiel que vous sassies; que j'ay pris a des grenadiers anglois a bonafort sur la falde; pres du petit munden; huit pieces de canon; etant a la tete de ma compagnie de chasseur suivi de cent cinquante voluntaires a mes ordres; dela ce qui me valu la croix de St. Louis; en ytalie je contribuay beaucoup; a prendre un gros chatau nomé castillioni sur un scarpement effreyant ou il y avoit six cent pandoures ou barbés; nous l'escaladames avec des echelles; et moy le premier j'entray par une meurtriere ou je me defandis asses longtemps; pour doner le moyen aux miens d'antrer; et nous primes le chateau a coup de bayonette. Mr. le marechal de belleille me fit doner une gratification de huit cent francs; qui etoit beaucoup plus; qu'on en donoit dans ces temps la; sur tout a un lieutenant comme je l'etois; je pouvois encore vous cyter des circonstances nerveuses; ou je me suis trouvé; mais je vous ennuyerois j'en reviens mon general a la grace que je vous demande; sil n'y a pas d'obstacle a l'obtenir; je seray tres flaté d'avoir un temoinage non Equivoque de votre satisfaction;
receves les assuransses bien sinsseres du respet avec lequel j'ay l'honneur d'estre
Monsieur
votre tres humble et tres obeissant serviteur Le b[a]ron de L'Estrade Lieutenant colonel de gatinois