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jusques ad ce que nous savons se il est ainsi ou non
Car les euvers de nostre seigneur sont tant haul
taines et aux hommes si difficilles que chascun
se poeut rapporter ad che qui en est. Combien que
lomme ne fait point trop grant mal de aulcune
foiz mescroire les choses quant il ne scet point la
verite. Mais que che ne soit en errant contre la
foy. Car pourfitable chose et bonne est a tout hom
me de entendre et retenir a celle fin quil puist a
prendre et savoir aulcune chose dont il ne soit pas
esbahy quant il en orra parler et dont il sache re
spondre a la verite. Car tout ainsi qui nous sam
ble que cest grant merveille des choses que je ra
compte ychi. Ainsi samble il a ceulx de pardela que
les choses de pardesa sont fort diverses et trop en
merveillent pour che quilz en ont pau veu. Si ne
se doit pas lomme merveillier se il ot aulcuneffoiz
quelque chose ou il ne puist entendre raison. Car
tousjours doit lomme aprendre. Et nest nul qui
tout puist savoir fors dieu qui tout voit et tout
scet. Les Jaians qui sont en aulcuns lieux ont tres

Notes and Questions

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Marie Richards

original ms. Folio 65v
Walters ms. Folio 70v
BL Royal MS 19 A IX fol 74r-v
Caxton, ed. Prior, pp 96-97
Gossuin, ed. Prior, 132

Marie Richards

lines 3 ff: Prior glosses the Caxton translation as : Every man may represent to himself that it is so (i. e. may take these works for granted), though a man does no harm if he disbelieves, sometimes, things about which he knows nothing, provided that he does not there by err against faith.

Marie Richards

All the singulars have been changed to plurals to be more gender neutral.