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feu qui font. Et tout ainsi comme la pierre affonde de
dens la mer lors quelle y est jettee et ne sera jamais ve
ue. Ainsi y affondent les ames jusques au fons qui con
tinuellement ardent et fondent mais pour tant ilz ne
diminuent ne ne prende fin. Ainchois en telles mise
res comperent leurs folies nuit et jour et ainsi feront
perpetuellement et sans fin. Car quelconque chose qui
soit espirituelle ne poeut jamais morir si quelle soit de
tous poins morte. mais la mort les conforte incessanment
Lame ne poeut jamais morir puis quelle est hors de son
corps ains la convient tousjours languir Ne jamais
de lors quelle est en enfer naura si non tout mal. Cest
la contree et la terre doblivion. Car len oublie tout
ceulx qui la sont. Aussi comme ilz oblierent en cest mon
de celui leur createur qui est plain de pitie et de miseri
corde. Et pour les a il mis en oubli si que jamais mer
chi nauront ne misericorde. En celle terre tant te
nebreuse hydeuse et plaine de toutes puanteurs
et de doleur dangoisse de tritresses de fain et de soif.
Ne jamais creature ny aura liesse ne joie. Che
sont les terribles gehynnes puantes. Et est illec
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