Page 170

OverviewTranscribeVersionsHelp

Facsimile

Transcription

Status: Needs Review
Show Translation

est cler et courant. Il ya en espire une fontaine dont
la matere est tant merveilleuse que len y estaint
brandons de fer tous ardans et puis les y ralume
len arriere. En ethiope en a une aultre qui de nuit
a si grant chaleur que creature ne pourroit lores
point boire et de jour elle est tant froide que len
y engele tout roide. En loheraine pres de mez la
cite a une eaue qui court ades. laquelle len cuist
en grandes paielles darain et devient sel bel et bo[n
et furnist celle eaue tout le pays de sel. Et sourt
celle eaue dun puis seant pres dillec que len appel
le le puis david. Celle part a daultres fontaines
qui sont tant chauldes que len si brulle tout. Et
en celle meisme place en sourt daultres qui sont
aussi froides comme glace. Illec sont les baings
tous attemprez et meslez de froide eaue et de chaul
de. Et ceulx qui en yceulx baings se baignent leur
charnure en devient tout saine. Ancores ya daultres
fontaines fort noires qui les gens tiennent pour
moult saines. et en vont boire en lieu de poisons
et medicines et en font souventeffoiz grandes

Notes and Questions

Please sign in to write a note for this page

Marie Richards

original ms. Folio 76v
Walters ms. Folio 81v
BL Royal MS 19 A IX fols 87v-88r.
Caxton, ed. Prior, pp 112-113.
Gossuin, ed. Prior, 144