Journal, 1945

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Journal de captivité

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No lisat les livre à Herou car ecrivat por los juiva

Right page Captivité

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Right Page Libération du camp de concentration de Buchenwald

Depuis un jour, on n’évacuait plus. La libération était proche et certaine si on tenait encore un peu le coup. C'était le mercredi 11 avril 1945. Malgré les coups de canon et les continuelles attaques de l'aviation américaine, nous continuions à circuler dans le camp. Soudain, à 11 heures, une alerte pas ordinaire. Nous arrêtons nos gestes et, immobiles, nous nous regardons dans les yeux. Il y a quelque chose d'anormal. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. « Alerte aux chars ! » Plus personne dans les allées. À midi, nos cœurs battent de plus en plus fort. À deux heures, on entend déjà les premiers coups de fusil et de mitrailleuse. Dans les blocks 1, 2 et 3 la « résistance »

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Left Page du camp était établie. Equipés de 80 fusils que nous avions cachés nous nous préparions à passer à l'attaque quand l'heure serait venue. Quatre heures, les premiers miradors sont abandonnés par l'ennemi. C 'est le moment ou jamais de montrer aux SS ce que nous valons. Nous commençons notre offensive sur les miradors encore occupés. Certains sont anéantis, d'autres encerclés et dépassés. À quatre heure et quart, « la tour » capitule. Les SS défenseurs accourent pour se rendre. L'entrée principale du camp est libre. Brisant les barbelés comme un troupeau de chevaux que l'on libère du ranch, nous nous répandons dans les bois à la poursuite des fuyards. Les quelques qui résistent sont mis hors de combat ou capturés par la force. Douze chars alliés nous ont rejoint et nous appuient. Notre armement augmente avec tout le contenu des miradors et les prisonniers capturés.

Right Page À quatre heures trente avec l'aide des formations de l'armée régulière alliée, nos troupes ont complètement nettoyé la colline de Buchenwald où s'élèvent alors les drapeaux de la liberté. Au total nous avons capturé 220 SS dont un kdoführer. La victoire est gagnée

Premier appel de la liberté Le lendemain jeudi eut lieu à 7h30 le premier appel de liberté du camp. La place d'appel se trouvait devant la porte d'entrée principale que l'on appelait « la tour ». Le comité qui venait de se former avait décidé que nous nous rangerions par groupes nationaux. L'orchestre qui auparavant jouait la parade de sortie au travail des Kdo devait accompagner notre montée à l'appel

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Left page Réunis depuis 7h00 devant nos blocks, nous attendions le signal de marche qui était donné par un haut-parleur qui était entendu dans toutes les baraques. Les français ouvrirent la marche au son de la Marseillaise, puis les belges, les russes les hollandais etc…accompagnés toujours de leur hymne national suivit de l’émouvante « L’Internationale ». Rassemblés par la voix du haut-parleur, nous apprîmes les décisions qui avaient été prises par le comité du camp, pour améliorer notre nourriture, l’état de nos malades, etc…etc… Puis un officier de l’USAA nous adressa la parole, en nous déclarant que nous étions redevenus des hommes libres. Nous applaudîmes avec enthousiasme son discours et nous rejoignirent nos blocks aux sons de « L’Internationale », pensant aux jours merveilleux qui nous attendaient.

Right page L’évacuation du KL de Monowitz-Buna

Depuis une semaine, les nouvelles qui circulaient dans l’usine faisaient entendre que l’Armée Rouge se rapprochait et commençait à effectuer un mouvement d’encerclement. Le mercredi 15 janvier, en place pour nos kdos pour le départ au travail, nous attendions en vain, dans la neige, que la porte s’ouvre et que l’orchestre se mette en marche. Soudain vers 10h00, le Lager Altester (NdT : doyen du camp) cria « Tout le monde dans les blocks ». Transis de froid comme nous l’étions, nous ne nous le fîmes pas répéter deux fois. Entrés dans les baraques rapidement, nous prîmes nos places sur le chauffage et commençâmes à discuter. Les uns envisageaient une évacuation à pied, d’autres en chemin de fer et d’autres enfin l’abandon au milieu de la retraite. Cependant,

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