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destruction de ces restes, elles y présentent une cicatrice très-
apparente. Il est dès lors évident que chacune d'elles n'est pas
autre chose que la base dilatée et persistante de l'une des longues
feuilles qui ont été produites pendant la période végétative antérieure.
Ces feuilles paraissant n'être, chaque année et pour un
oignon adulte, qu'au nombre de 7 ou 8 comme maximum, il ne
peut y avoir au plus que 7 ou 8 tuniques ; on n'en observe même
habituellement qu'un nombre moindre, d'ordinaire quatre ou
cinq ou même moins, les autres, plus extérieures, ayant dėjà disparu
à l'époque où commence une nouvelle période végétative. Il
n'est pas inutile de faire observer que ces tuniques brunes n'embrassent
qu'environ la moitié ou un peu plus de la moitié de la
périphérie de l'oignon adulte, et qu'elles ne méritent dès lors
qu'imparfaitement le nom de tuniques dont on se sert habituellement
pur désigner les couches complètes qui s'emboîtent
les unes dans les autres, par exemple, pour former la bulbe de
l'Oignon de cuisine (Allium Cepa L.).

2o De grandes écailles épaisses, charnues, attachées à l'axe central
de tout le système selon une spirale, dans l'ordre quinconcial
(2/5), ainsi que les tuniques, et qui, dans leur ensemble,
constituent la plus grande partie du volume de la bulbe. Ces
écailles, qu'on peut nommer nourricières en raison du rôle qu'elles
jouent, se trouvent à peu près habituellement au nombre de sept.
Elles sont ovales, attachées par une grande base, mais néanmoins
toujours moins larges que les tuniques ou, en d'autres termes,
que la partie inférieure des feuilles, pointues et même acuminées
au sommet de manière à montrer clairement qu'elles ne se prolongent
jamais en limbe foliaire; leur tissu est charnu-ferme,
épais à ce point qu'on les voit fréquemment atteindre 4 millimètres
d'épaisseur; elles s'amincissent beaucoup vers leurs bords qui
en deviennent comme tranchants. Intérieurement chacune d'elles
est parcourue par 7 nervures longitudinales auxquelles correspondent,
à leur face externe, tout autant de larges côtes arrondies.
Leur contour se modifie notablement des extérieures aux intérieures,
celles-ci étant sensiblement rétrécies dans leur moitié ou
leurs deux tiers supérieurs, élargies au contraire à leur partie basilaire
qui forme comme deux grandes oreillette. D'un autre côté,

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