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antérieure; 2o la génération présente arrivée à l'apogée de son développement;
3o enfin la géneration prochaine encore en voie de
formation, mais permettant déjà de reconnaître les caractères qui
distinguent l'un de l'autre ses deux éléments constitutifs. Cette
organisation de la bulbe du Lilium Thomsonianum est remarqueable
par la régularité avec laquelle alternent entre elles la série des
écailles nourricières et celle des feuilles normales, ainsi que par
le défaut de transition entre ces deux ordres d'organes dissemblables
pour leurs caractères physiques comme pour le rôle qu'ils
jouent.

Il est assez probable que c'est à cette production de caïeux que
se rapporte une indication extrêmement vague qui se trouve dans
le Journal de la Société d'Horticulture de Londres, nouvelle série,
vol. III, cahier double 9 et 10, publié récemment, sous la date
de janvier 1872, et dont voici la traduction : « Le Président
(M. W. Wilson Saunders) a apporté une plante de Lilium Thomsonianum,
qui a produit nombre de bulbilles pentagonales et hexagonales.
Il a montré que ces bulbilles doivent leur angles aigus à
la pression des nervures des deux feuilles entre lesquelles elles ont
pris naissance. Au premier coup d'œil, elles ont très-fort l'apparence
de capsules. » J'avoue que je ne puis rattacher ces données à
celles que m'a fournies l'obervation. Peut-être, il est vrai, s'agit-il
là de bulbilles qui seraient nées sur la tige florifère, puisqu'il est
dit qu'elles sont nées entre deux feuilles. D'un autre côté, il n'est
pas impossible que cette note se rapporte des caïeux qui seraient
produits dans le faisceau des feuilles de la bulbe et à leur aisselle.

2o Production de caïeux épiphylles chez le Lilium
Thomsonianum
.

Ce sont les écailles nourricières qui, dans l'oignon formé,
sont douées de la faculté de produire, sur leur face interne, les
caïeux qui constituent pour le Lis dont il s'agit un puissant moyen
de propagation ; seulement cette faculté n'existe pas au même
degré pour les sept écailles qu'offre généralement un oignon : elle
est au maximum chez les plus rapprochées du centre ou les plus
intérieures, et elle va de là en s'affablissant jusqu'aux extérieures
qui en sont privées ou qui en offrent seulement de faibles

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