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indices. Sur les écailles intérieures, voice comment les choses se
passent :

J'ai dit que chacune de ces écailles est parcourue par sept nervures
longitudinales; très-rarement on y trouve neuf nervures ;
quelquefois aussi le nombre en est réduit à cinq. A la face interne
de cette écaille, vers sa base, ces nervures on l'apparence de
filets jaunâtres, longeant cette même face (au lieu de se trouver
enfoncées dans la profondeur du tissu) sur une longeur qui peut
aller jusqu'à 10 et 12 millimètres. Dans cette longeur, l'écaille
sensiblement amincie est creusée de sept sillons ou fossettes allongées,
et au fond de chaque fossette s'étend l'une des sept nervures
qui s'y trouve même plus ou moins complétement isolée
par deux sortes de fissures latérales plus ou moins enfoncées dans
le tissu adjacent. Dans chacune de ces fossettes creusées au bas
de l'écaille nourricière, la nervure qui en forme le fond donne de
bonne heure naissance à un caïeu sessile. Le point où ce caïeu
s'attache se trouve en général à une hauteur de trois à cinq millimètres
au-dessus de la base même, c'est-à-dire de l'attache de
l'écaille; mais je l'ai vu quelquefois situé au moins deux fois
plus haut. Bientôt au-dessus de ce premier caïeu il s'en produit
un second qui se trouve dès lors en retard relativement à son
aîné; il peut même s'en former plus tard un troisième, d'où on
voit que chaque écaille bulbillifère peut ainsi produire quatorze
caïeux ou bulbilles, et même davantage. Comme cette abondante
production de corps multiplicateurs a lieu d'ordinare à peu près
également pour les quatre écailles nourricières les plus internes,
un oignon produit, dans une année, de cinquante à soixante caïeux
épiphylles; mais tout considérable qu'est ce nombre, il est assez
souvent dépassé dans une proportion sensible, soit parce que chaque
écaille interne donne 16, 17 ou même 18 caïeux, soit parce
qu'une ou deux des autres écailles situées plus en dehors deviennent
aussi, quoique à un moindre degré, le siége d'un développement
du même genre. Je crois que la viguer des plantes doit
infleur puissamment sur l'énergie avec laquelle s'opère leur multiplication
par ce moyen ou, en d'autres termes, sur le nombre
total des caïeux que produisent leurs écailles nourricières. Je ne
connais pas d'autre espèce de Lis, je pourrais même dire de plante

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