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LIVRE DE JEAN DIBELIN. 95

il lor deit dire et comander que il seent a tel jor devant lui 1 en la court , i 2 tel
leuc 1 et en tel point come il sont lors 5 ; et lor deit dire le jor et moutir 4 le 5
leuc, et° dire k chascun que il Totreit 7 * Et se il Totreent 8 , il sont tenus 9 d'estre
y; et qui ne 10 sera n , il 12 perdra sa carelle. Et se il y vienent, il seront en tel point
come il sont a 15 celui jor. Et qui ne Totreeta , se il n i vient * il ne 14 perdra pas 15
sa carelle. Et se le clamant n i 16 vient & celui jor, et apr6s, un autre jor, il treuve
en la court celui de qui il se clama, et il se claime de lui de eel 17 claim ; le fuiant
aura jor de eel claim 18 , se il le requiert si come il est deviz6 en cest livre b que on
deit jor requerre k 19 claim que on fait de lui de quoi 20 assise ne 21 tolt le jor, de
quoi 22 il n a respondu en court, ne de quoi 25 il n est ajor&6 par court de respondre
k eel claim. Que comandement que 24 seignor face en court 25 a son home ne k™
autre, que il seit k jor mouti devant lui fornir dreit, ne tolt carelle 27 . Mais se il le 28
comande as parties en la maniere avant dite 29 , et celui de qui il est 50 clamps
otr6e 51 de venir 52 £aire dreit k celui qui se clama de lui en tel maniere 55 come il est,
et il n i vient; il sera ataint et prov6 54 come home qui defaut de venir faire dreit
k home qui se claime 55 de lui : et quel peine 56 il en deit soufrir 57 est deviz6e
autre 58 part en cest livre : por quoi 59 il n est 40 mestier que je ci 41 le die 42 . Mais
se la court ajorne les parties k jor nom£ que elles seent op tel point come elles
sont ores 45 , il ne pevent contredire ne refuser Tajornement 44 que la court lor
fait: ainz covient que il seent en la court au jor que la court les 45 a ajorn^s 45 , et
que il 47 gardent ou contremandent 48 k U9 eel jor k quoi 50 la court les aura ensi
ajorn^s , aussi come le jor que il auront 51 eu par court au noviau claim. Et qui ne
le fera ensi 52 , il perdra sa 55 carelle come 54 par jor gardant*

1 Lui manque dans b. — % En. b. c. d. b. t. — 5 Ore*, b. — 4 E* nomer lor. b. — 6 Lor. c. Lorle. d. b.
t. — 8 Et doit. b. — 7 Lotroie. c. Octroie. d. e. t. — 8 OctroienL v. b. t. — 9 Term. b. — 10 Ni. c. —
n Serala. b. — u Ilen.D. b.t. — 15 Seront a.D. Servient en. e. t. — 14 i\Pi. c. — 15 Mie. b. — 18 JV*i manque
dans b. — 17 A celai. d. t. Etceluy. b. — 18 De eel claim manque dans b. c. d. b. t. — 19 A cel. d. b. t. —
% De qui. d. Bt — 21 Ne manque dans t. — **Et de quoi. b. Dis que. c. De que. d. b. t. — 25 JV* que. c. d.b.
t. — 24 De . b. — 25 En court manque dans b. c. — 26 A manque dans d. b.t. — ■ 27 Faire droit de celui qui de
kite clame li toille querele. b. Faire droit a celui qui de lui se claime ne tot querele. c. Faire droit a celui qui de
hi s est dame's si tost querele. D. b. t. — 28 Le manque dans t. — 29 Desus devisde. b. — *°L'on s'est. b. c. d.
i. t. — 51 Ne Totroie. b. N'otroie. c. — 32 Ce qui suit, jusqu'a en tel, manque dans c. d. b. t. — 55 En tel point.
b. c. d. b. En eel point, t. — 54 Puni. c. — 55 Clama. b. — 56 Poine. b. Paine, c. — 37 Soffrir. b. — 58 A autre.

b. — w Pour ce que. d. t. Pour que. e . 40 II n'en est. c. II n'est pas. d. t. — 41 Si. a. — 42 Redie. c. — 45 Lor*.

c. d. b. t. — 44 Lejor nome*. b. — 45 Qu'eles les. c. Qu'elle les. d. b.t. — 48 Lor a done 1 , b. Ajornent. c. — 47 II
se. c. d. b. II le. t. — 48 Contremande. c. — 49 A manque dans b. c. — 50 Auquel. b. Et que. d. A que. e. t. —
51 On*, b. — * 2 Ensi manque dans c. d. b. t. — 55 La. b. — 54 Aim con. a Auci com. d. e. t.

* A lepoque ou ce livre fut £crit, les cours feodales ne
stegeaient pas habituellement dans un endroit deter-
mine : les circon stances ou la convenance du seigneur
fixaient letieu de la reunion des juges. II ne pouvait pas
en tore differemment dans une soci^te toujours agitee
par les guerres ^trangeres ou privees, et ou les magis-
trats avaient sans cesse les armes a la main. Mais une
•otre cause rendait cette mobility necessaire : le droit
de juger £tait personnel au seigneur* qui en toute occa-
sion et en tout lieu pouvait 6tre somm6 de rendre la
justice, sous peine, s'U refusait, de voir son justiciable
recourir au suzerain. Get usage emptehait d'assigner
une residence fixe aux tribunaux ; car la cour voyageait ,
pour ainai dire, avec le seigneur. Les rois de France ne

quittaient jamais leur capitale sans emmener a leur suite
des pr&ats, des dercs et des chevaliers verses dans la
connaissance des lois , qui pussent former une cour, si ,
cbemin faisant, quelque plaideur venait demander jus-
tice. L'histoire pr&ente une foule d'exemples de cette
justice ambulatoire; et de toutes les ameliorations que
le changement des idees et des mcBurs introduisit peu a
peu dans la cour du roi , qui devint le Parlement, la plus
difficile a obtenir, et la plus tardive , fut precisement la
fixation de la residence de cette cour a Paris. II est vrai
qu'aprta Tadoption de cette mesure, ce tribunal perdit
toute apparence destitution feodale.
b Voyez chapitre xxxu, p. 56.

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