Untitled Page 350

OverviewTranscribeVersionsHelp

Facsimile

Transcription

Status: Not Started
Show Translation

358 ASSISES DE LA HAUTE COUR.

maniere. Que U est tenus, par la fei que il deit au seignor, de feire ent son leau
poeir d'aveir le au 1 plus tost que il porra, covenablement, un cheval; et quant il
l'aura, d'aler 2 faire le servise de son seignor le plus tost que il porra 5 , se le
terme de la semonce a quei il a este semons dure encores. Et se le seignor li
preste ou li fait prester un cheval, il deit aler a la semonce sanz delai et sans
eschampe 4 querre; et cil ne le fait, le seignor le porra mener come home de-
failli de servise. Et cil deit servise de un chevalier ou de plusieurs 5 , et le sei-
gnor le semont ou fait semondre dou servise quil li deit de ces compaignons
d'enveer les a cheval et as armes en leuc mouti, et le cheval daucun d'iaus est
essoignies, il deit 6 faire et dire, si come est devant devisie, que il deit faire et
dire de son cheval 7 . Mais cil peut recovrer cheval 8 , il le deit baillier a son com-
paignon, et enveer le au servise dou seignor sanz eschampes querre*.

CHAPITRE CCXXVI 8189 .

Quant Tome a pass£ aage ou est maaignez de mahaing apparent, quel service il doit au seignor

10 b

MA.NCSCR1T C.

II est en Tassise ou en Tusage dou
reaume de Jerusalem , que puisque Tome
a pass6 quarante anz de age ou que il
soit mahaign^ , si que il ne puisse che-
vauchier ne armes porter, il est quite
dou servise de son cors, et ne doit au
seignor de servise que tenir hernois,
c est assavoir et armes que le seignor

Edition de la thaumassi&re et mandscrits d. et e.

II est assise et usage que tous cheva-
liers qui ont pass£ soissante ans d'aage
ou que il sont mehaign^s de mehain
aparant, sont quites dou service de lors
cors; et se il s'en vont escuser par ce
que il ont pass6 aage, le seignor en aura
le cheval et les armes en eschange de
lor cors k son besoing, toutes les fois

i d. B . x. le. b. — 2 11 doit aler. b. — *Convenallement, etc. manque dans d. b. t. — * Eschampe' es. t.

» d. b. t. On de plus. A. b. c. — 6 Le seignor de celui chevalier de qui le cheval est essoigniez, doit. b. c. d.

B . T . — 7 Devant devisS dou sien cheval c. — 8 d. e. t. A cheval. a. b. c. — 9 Ce chapitre, qui est le cciLr
dans l'6dition de la Thaumasstere et le ccxxvui* dans c , se trouve egalement dans d. et e , mais manque
dans a. et b. La le^on de c. et celle qui est fournie par d. e. t. different sur plusieurs points importants,
nous croyons utile de les imprimer Tune et 1'autre. — 10 Ou il est mehaignd de mehaint aparant, doit estre
quite dou service, t.

* L'orr6t suivant, rendu au parlement dela Chande-
leur ia6o (Les Olim, t. 1, p. 129 , n° vm), aervira de
commentaire a ce chapitre.

Jnquesta facta inter dominant de BaUleul, ex una parte,
et dominum de Caamont, ex altera, super equo quern do-
minus d$ Bailleul debet ipsi domino de Caumont, reddi-
tum in domo sua apud Caumont quolibet anno, super quo
dominus de Caumont facit earn submoneri quolibet anno
ad primus Cruces, et debet redds infra Nativitatem sancti
Johannis Baptiste, et, quando equns sibi missus non placet
domino de Caumont, ipse remittit eum, et dominus de Bail-
lolio mittit ei ahum, et si ille videtur ei insufficiens qui
sibi mittitur, homines sui debent inspicere utrum sit suffi-
cient annon, et, quando dicunt ipsum esse insufficientem, ipse
remittit eum quousque dominus de Baillolio remiserit ei
alium qui sit sufficient per dictum hominum suorum; et

nisi idem dominus de Bailblio taliter mittat ei equum suum,
dominus de Caamont potest capere de suo inter Caanche et
Autye, sine alio forisfacto, et dominus de Bailleul red-
dit ei postmodum equum et expensas. Ita dicebat dominus
de Caumont; hec negabat dominus de Bailleul, dicensquod
inde poterat se aquittare pro uno roncino de centum soli"
dis : probatum est pro domino de Caumont; habeat ronci-
num suum, ut solet.

b Ces deux versions different sur un point tres- grave :
le manuscrit c, auquel nous avons Thabitude d'accorder
une grande autorite\ fixe a quarante ans la limite du
service feodal ; tandis que d. e. t. et meme a. (c. ccxxviii )
reculent cette limite jusqu'a soixante ans. Et comment
supposer que Ton ait pu , dans le royaume de Jerusalem,
c'est-a-dire dans un 6tablissement tout militaire, de-
clarer inhabiles au service de corps, des hommes qui

Digitized by

Notes and Questions

Nobody has written a note for this page yet

Please sign in to write a note for this page