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iiii-

mens meuvent de lui. Cent mille ans ne lui montent mie
a la centinilliesme part dune seule heure de cest monde
ne tous ceulx qui en paradis sont. dont le moindre qui la
demeure a plus de biens en une seule heure de joie de de
duit de soulaz dhonneur et de liesse dont jamais ne seront
mat ne saoulez que nulz hons ne porroit penser ne ne
sauroit en cent mil ans estimer se il tant povoit durer
Et fust il le plus soubtil de tous les hommes qui onques
furent ne qui jamais seront et y pensast le mieulx quil
pouroit. de celle tant grande et inestimable gloire est dieu
sans aultre le vray et souverain seigneur comme dieu qui
tout scet et qui tout voit quanques fust quanques et quan
ques sera et tout a quanques affiert a lui. Oncques ne lui
faillirent nulz biens tousjours les a devant lui. Ne
ne fust oncques quelque bien ne jamais ne sera quil
ne fust deuant lui pourtrait avant la creation du
monde. Oir veulliez oir pour quoy dieu fist et cre
a le monde

Pour quoy dieu fist et crea le monde

Notes and Questions

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Marie Richards

original folio 4r
Walters folio 9r
Cf. BL Royal MS 19 A IX f 7v-8r
Caxton, ed. Prior, p. 10-11
Gossuin, ed. Prior, p 61-62

Marie Richards

lines 6-7: BL has "que nulz homs ne pourroit penser ne ne pouvoit en cent mille ans estimer se il tant povoit durer"