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pant ses pays pardessus la terre et pardessus ces mares-
cages il les desseche fort et en tire la moisteur qui se estie-
ve en hault. Mais cest une moisteur subtille qui petit
pert et a nom vaspeur Et monte jusques au milieu
de lair si se assemble et amoncelle et demeure illec. Et
pau a pau y vient tant quelle demeure espesse et ob
scure tellement quelle nous tolt la veue du soleil. et
telle chose est nue. mais elle na pas si grant obscurte
quelle nous toille la claerte du jour Et quant elle de
vient trop espesse il en naist eaue qui vient a terre
et la nue demeure blanche. Adont luist le soleil qui
est en hault par my la nue celle nest trop noire. Aus-
si comme parmy ung voirre. Et aussi comme dune
chandeille ardans dedens une lanterne qui nous rend
la clarte par dehors et si ne voions pas la chandeille
Ainsi luist le soleil par my la nue qui est dessoubz lui
et nous rend la clarte du jour tant comme il fait son
tour dessus la terre. Et la nue qui tousjours sespois
se se assamble en apres tant quelle devient noire et
moiste lors en yst eaue qui sen vient jusques a ter
re et ainsi naist la pluye. Et quant elle est toute

Notes and Questions

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Marie Richards

original ms. Folio 80v
Walters ms. Folio 85v
BL Royal MS 19 A IX fols 92v-93r.
Caxton, ed. Prior, p 117
Gossuin, ed. Prior, 149

Marie Richards

line 1: "pays" should be "rays", as it is in BL ms. Scribal error.

Marie Richards

line 4: "petit pert": same in both ms. "pert" could be from either perdre or paroir. I've gone with the latter, following Caxton.