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Lx

semble proprement que che soit une bien grant is
le. Dont il advient aucunefoiz que les maronniers
alans par laditte mer sont grandement decheupz et ab
usez. Car ilz cuident certainement que che soit terre fer
me pour quoy ilz vagent de randon celle part Et quant
ilz ont illec dessus fait leurs preprarations de feu et de
logiz et de che que mestier leur est comme ceulx qui cui
dent estre a terre ferme. ilz alument du feu pour faire
leur cuisine mais incontinent que che merveilleux
poisson sent la chaleur du feu ilz se esmeut moult
souldainement et se devale en leaue au plus parfont
et par ainsi tout che quil a sur lui est perdu en la
mer Si sont par che moyen les navires peries et
les gens noiez quant ilz cuident estre a sauvete. Plen
te d'aultres poissons a en celle mer qui ont testes et
corps de pucelle et ont belles tresches faites de leurs
cheveulx. Jusques a lombril ont corps de puchelle et
le demourant est comme le corps et la queue dun
poisson. Et les aucuns ont eilles comme oyseaulx
si est leur chant tant doulz et tant melodieux que
cest merveilles a oyr et sont appellez syrenes. dont

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Marie Richards

original ms. Folio 60r
Walters ms. Folio 65r
BL Royal MS 19 A IX fols 67v-68v
Caxton, ed. Prior, pp 88-89
Gossuin, ed. Prior, 126