The Scientific Notebooks of German Orchidologist Friedrich Wilhelm Ludwig Kränzlin

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Pages That Mention Cypripedium × Engelhardtae

[Descriptions of orchid genera] [manuscript], 1880-1908. Manuscript 11

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PL. DXV-DXVI

CYPRIPEDIUM X LEEANUM VEITCH VARIETATES

CYPRIPEDIUM DE M. LEE, VARIÉTÉS DIVERSES

CYPRIPEDIUM. Vide Lindenia, I. p. 17.

Cypripedium × Leeanum. Descript., vide Lindenia, III, p. 6I.

Cypripedium × Leannum VEITCH in Gard. Chron., n. ser. XXI, p. 50 (1884), XXIII, p. 277 (1885, — var. superbum); Man. Orchid. Pl., part. IV, p. 88 (1889). — L'Orchidoph., 1884, p. 55; 1885, pp. 2 et 238, cum tab. col.: 1886, p. 137; 1889, p. 85; 1891, p. 3. — PYNAERT in Rev. de l'Hort. Belg., XI, p. 231, fig. 34 (1885). — Gard. Chron., n. ser., XXV, p. 168 (1886); ser. 3, IV, p. 663 (1888, — var. maculatum), V, p. II (1889 — var, Maesereelianum). — WILLIAMS, Orch. Alb., V, tab 223 (1886); Orch. Grow. Man., edit 7, p. 275 (1894). — Lindenia, III, tab. 125 (1887). — WATSON AND BEAN, Orchids, p. 186, fig. 48 (1890). — PUCCI Cyprip., p. 134 (1891). — Reichenbachia, ser. 2, II, p. 19, tab. 57 (var. giganteum). — Gard. Mag., 1892, p. 48, cum ic. — Gard. and For., VI, p. 117 (1893, — var. ampliatum), — L. LIND., Les Orchid. exot., p. 712 (1894). — Journ. des Orch., VI, p. 381 (1896).

Cypripedium × Maesereelianum HORT.; Illustr. Hortic., 1889, p. 23, tab. 77

Cypripedium × Vallerandi HORT.; Lindenia, V, p. 100 (1889, — nomen tantum).

Cypripedium × Engelhardtae L. LIND. in Lindenia, VI, p. 93, tab. 285 (1890).

Paphiopedilum × Leeanum STEIN, Orchideenb., p. 474 (1892).

Cypripedium × Albertianum HORT. J. HYE; Rev. de l'Hort. Belg., XIX, p. 3 tab. I (1893). — Journ. des Orchid., III, p. 346 (1893).

[Paphiopedilum] P phiopedium × Albertianum, P. × Engelhardtae, P. × Leannum, P. × Maesereelianum et P. × Vallerandi (Valerandi) KERCH., Livre des Orchid., pp. 475, 478, 480, 481 et 484 (1894).

Cypripedium × Yvonnae HORT.; Illustr. Hort., XLII, p. 23, tab. 26 (1895). — Journ. des Orchid., VI, p. 382 (C. x Ivonnae, — 1896).

Que deviendra dans un certain nombre d'années l'étude de la famille des Orchidées, et spécialement celle de certains groupes, comme par example le genre Cypripedium, si non seulement on en introduit encore constamment des espèces et des variétés nouvelles, mais surtout si l'on continue à pratiquer quotidiennement les croisements les plus variés entre les formes déjà connues? La plupart des types primitifs que tout le monde s'accordait à considérer comme spécifiquement distincts, se trouveront reliés par tant d'intermédiares, qu'il deviendra impossible d'établir entre eux les lignes de démarcation bien précises, du moins en ce qui concerne les plantes cultivées.

Un exemple remarquable de ces variations presque indéfinies nous est fourni par le Cypripedium × Leannum, dont la splendide planche double ci-jointe reproduit quelques-unes des formes les plus remarquables qui ont flouri récemment dans les serres de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE.

On sait que le C. Leannum, qui a déjà été décrit et figuré en 1887 dans la Lindenia (vol. III, pl. 125), est issu du croisement des C. insigne et C. Spicerianum, deux espèces certainement assez voisines, mais que tous les botanistes considèrent comme parfaitment distinctes. Pour faire mieux ressortir ce que chaque forme

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de l'hybride a emprunté à ses deux parents, notre planche montre la fleur de ceux-ci dans let petit encadrement de droite: la fleur supérieure et celle du C. Spicerianum; l'inférieure est la forme ordinaire du C. insigne.

Voici comment on peut résumer les caractères distinctifs de ces deux espèces:

Le C. insigne a les feuilles d'un vert pâle, la bractée aussi longue que l'ovaire, le sépale supérieur largement ovale-arrondi, à fond vert sauf la bordure et de nombresuses macules pourpres, l'inférieur plus grand que le labelle, les pétales grands, à bords un peu ondulés, vaguement marqués d'assez nombreuses lignes longitudinales d'un brun pourpré, le staminoide presque quadrangulaire, juanâtre, avec un fort callus vers le centre.

Le C. Spicerianum est notablement plus petit dans toutes ses parties, surtout la fleur; les feuilles sont d'un vert foncé; la bractée est beaucoup plus courte que l'ovaire; le sépale supérieur est très large, obovale-rhomboïde, blanc avec une veine centrale d'un beau pourpre, et l'inférieur est notablement plus petit; les pétales sont relativement plus petits, assez crépus, avec une seule ligne médiane pourpre; le staminode est arrondi, ondulé, d'un pourpre violet et bordé de blanc.

Si nous comparons avec leurs parents les sept formes de C. Leeanum que représente notre planche, nous voyons que dans toutes, on retrouve plus ou moins la trace de la bande médiane pourpre du sépale supérieur et des pétales du C. Spicerianum; la plupart ont aussi sur le sépale supérieur les petits macules pourprées du C. insigne; deux d'entre elles ont le sépale supérieur plus arrondi de ce dernier; les autres l'ont plus obovale, comme le premier. La première forme à gauche dans la rangée inférieure est celle qui se rapproche le plus du C. Spicerianum; mais la form du sépale supérieur et le staminode font surtout sentir l'influence du C. insigne. La teinte des quatre suivantes rappell un peu plus cette dernière espèce. Quant aux deux d'en haut, celle de droite ressemble assez, par sa teinte dorée, à la variété qui a été nommée C. × Engelhardtae, mais son sépale supérieur est beaucoup moins maculé; celle de gauche, remarquable par son extrème ampleur, est fort voisine du C. × Yvonnae. Toutes sont des plantes d'une beauté hors ligne.

A. C.

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