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benwbrum-oldfordham at May 15, 2015 12:20 PM

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ASSISES DE LA HAUTE COUR. 506 - - ,„ D seianor \ il pert son fie sa vie , se le seignor viaut", ataint de fei mentxe vers ^f^. ^ seignor de cors et de fie et de tot come celui qui est ™<*™ ^ mie e8tre deserites por esbre ataint de quanque il £ « > ~ m ^ detrayson . Et S e le seignor semonto* fei ™»*°>; ll ^n irL homes dou servise que il U dot que d y adleoMu, fait semondre aueun de ces so _ tensate rreeotres, ou pordefendrequedm r---^^— entrent, ou por entrcr en un« n a ^ essome aparant) el ,uil le contremande a orre * a teu* ^ ^ ^ ^ ^ 06 jT^wtdU Ttfest paTLoine qui U aveigne el chemin , tel qu'il puisac „» des f».a devant dtf, * ne P .JLnce de la court son se.gnor d pert f STj'rS' hlST- «* dreil ^ aa court > ce il nen « de- le fie 1 s« vie , ae le seigno aatres manieres dc m ore ou parti de la aemonce par le seignor . ^ ch^es dc ,uci Von eat ataiut de fa menUe, * »» ^ „ p. r aa court, celin T» ' ^an * t jor saus plus-, par e Sg ,rt r; l r — rJ^r-V - *- * » — ■ * *■ la ataint 15 si come Ton deit ut . 4 i, n t On A — 5 lai. c. — * Desangier la eontrie de ceam. i Se il n'etl ataint o la mentis, b. — b. c. d. . . ' " , Sg a n . gst iemoTi d e la semonce on parti B . _ . Et aail ait contremandA. o. b. t. - K«t • _ ; ^ ^ ^ ^ ^nque dans t>. e. t. - (par. n. e. t.) h manor, c. n. b. t. - te ' D ' ' u or ^ etc . manque dans b. c. - io Et toatts autre, doa deffaat doa urm*.D. *. r. 9 # Jfl/ <n c. t. Et i'on a ateM. n. e. - 14 Si com i! doit. n. b. t. hereditatem habeat, v*l aliam fehniam com«.S*r.f. v. g. hominem tradendo, ut in car* ampUut start nonpo»<< p»- vabitarbeneMo. Qnia tamenerga dominum non faent facta, ad agnatum proximiorem feodum peHinehit « patemam fnerit. Cons. feud. 1. U, t ixxni. • On peut appUquer a la foi menUe la defimuon que le. feudUte. donnentde la felonie en general : fidelitati, tel ^ f<>c^ vasaUilicm. (Boehmer, Princ. jar. feud. p. 3i8, n« 35x.) Ce deUt eomprenaU done toutes les infraotioasaux devoirs de fidelite, de res- pect et de devouement qui unissaient le vassal au suse- rain et eomine on voit, la trahison m«me y etait com- prise". Cert aussi sous ce nom qu'il faut placer plusieurs mefaits dont Ibdio ne psrie pes ici , mais dont U s oc- cupe ailleurs, et qui sont mentionnes dans les EtabUi- umenu, 1. 1, c. xtvm-u, tels que de pftcher dans les etaags du seigneur ou de chasser dans sa garenne sans sa permission , de forfaire a sa fenune ou « sa fiUe pu- cdle, de mettre la main sur lui, etc. Ibelin, en enu- merant les obUgations de rhommage. fait, par cela meme, conoaitre les faito dont romission constttuait la jti mentis. Voyes le chapitre exev, et surtout le ccvi*. ou cetle inumeration est donn& tres au long. » Les mots se U teianor wiat montrent que la pom^ suite du meurtre ou de rhomicide etait facultative, ce qui explique pourquoi Vhistoire presente une si enorme quantitA d'homicides qui ne furent pas suivis de la con- fiscation du fief des coupables. • EcJwoir «n la merci doa isienor, de maniere qu'il pou- vait faire de la personne el du fief du delinquent ce qu'il voulait. etait la punhlon de divers acU^ud.c.aires Lplre, par la deloyaute et le mensonga. Ibdm a sou. , dans beauconp de cirOonstances, de signaler aus plsi- deurs les faits quipourraient les placer dans celte Am- gereuse situation. 11 est cependant surprenant qu u ne les ait pas indique. dans ce chapitre avec exactitude. Vovesc.Lxix,p. io6;c.ccvii,etc. ' Cbnios/odinss/e"*"*". 1. II. «. xxiv, $ a. Attitude JWue. c v,. La, Sieu Partidat. IV" p«t t xxv ley ^ • En France, au xhi- siecle.lerems de serendte als semonce du seigneur n'etait puni que dune amende. Les Olim, 1. 1, p. 887, n* xvh. ^ ^ If ,. ' L'enumeration desca.de fflonie donnie pw Ibeun esttrop pen precise; il rapproohe wp souventdes faU> dire quel, etaient les manquements de Krv^equelon jL^Tsimplement d.la«usle du fief l-*--- Nousnepouvonscroire, V*^>^f££ eu dison. autant de la deterioration du fie . dont 1 artW neparlepas. La lotion lombarde **£ -* ^ m aU plus precise , eUe pronon^ait a pnvatton sbso " couJtout vassm qui avait refuse delm -jj. «lj ^ determinait quel. e,aient - 1. 1, t. xxi; 1. n. t. xxiv , i 7. 8 1 1 w. 5 " ) «P u'admet. dans se, SistsParrido, Jpert . mJj* que la perte du fief a vie, et. ^7*. / e tfexaodtude le. actes qui entr.dna.ent l.ppncMn ^La^redelaconfiscadondesfieftestuned^ Digitized by Google

ASSISES DE LA HAUTE COUR.
506 - - ,„ D seianor \ il pert son fie sa vie , se le seignor viaut",

ataint de fei mentxe vers ^f^. ^ seignor de cors et de fie et de tot
come celui qui est ™&lt;*™ ^ mie e8tre deserites por esbre ataint de

quanque il £ « &gt; ~ m ^ detrayson . Et S e le seignor semonto*

fei ™»*°&gt;; ll ^n irL homes dou servise que il U dot que d y adleoMu,
fait semondre aueun de ces so _ tensate rreeotres, ou pordefendrequedm

r---^^—

entrent, ou por entrcr en un« n a ^ essome aparant)

el ,uil le contremande a orre * a teu* ^ ^ ^ ^ ^

06 jT^wtdU Ttfest paTLoine qui U aveigne el chemin , tel qu'il puisac
„» des f».a devant dtf, * ne P .JLnce de la court son se.gnor d pert

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le fie 1 s« vie , ae le seigno aatres manieres dc

m ore ou parti de la aemonce par le seignor . ^
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la ataint 15 si come Ton deit ut .

4 i, n t On A — 5 lai. c. — * Desangier la eontrie de ceam.
i Se il n'etl ataint o la mentis, b. — b. c. d. . . ' " , Sg a n . gst iemoTi d e la semonce on parti
B . _ . Et aail ait contremandA. o. b. t. - K«t • _ ; ^ ^ ^ ^ ^nque dans t&gt;. e. t. -
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• On peut appUquer a la foi menUe la defimuon que
le. feudUte. donnentde la felonie en general :
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done toutes les infraotioasaux devoirs de fidelite, de res-
pect et de devouement qui unissaient le vassal au suse-
rain et eomine on voit, la trahison m«me y etait com-
prise". Cert aussi sous ce nom qu'il faut placer plusieurs
mefaits dont Ibdio ne psrie pes ici , mais dont U s oc-
cupe ailleurs, et qui sont mentionnes dans les EtabUi-
umenu, 1. 1, c. xtvm-u, tels que de pftcher dans les
etaags du seigneur ou de chasser dans sa garenne sans
sa permission , de forfaire a sa fenune ou « sa fiUe pu-
cdle, de mettre la main sur lui, etc. Ibelin, en enu-
merant les obUgations de rhommage. fait, par cela
meme, conoaitre les faito dont romission constttuait la
jti mentis. Voyes le chapitre exev, et surtout le ccvi*. ou
cetle inumeration est donn& tres au long.

» Les mots se U teianor wiat montrent que la pom^
suite du meurtre ou de rhomicide etait facultative, ce
qui explique pourquoi Vhistoire presente une si enorme
quantitA d'homicides qui ne furent pas suivis de la con-
fiscation du fief des coupables.

• EcJwoir «n la merci doa isienor, de maniere qu'il pou-
vait faire de la personne el du fief du delinquent ce

qu'il voulait. etait la punhlon de divers acU^ud.c.aires
Lplre, par la deloyaute et le mensonga. Ibdm a sou. ,
dans beauconp de cirOonstances, de signaler aus plsi-
deurs les faits quipourraient les placer dans celte Am-
gereuse situation. 11 est cependant surprenant qu u ne
les ait pas indique. dans ce chapitre avec exactitude.
Vovesc.Lxix,p. io6;c.ccvii,etc.

' Cbnios/odinss/e"*"*". 1. II. «. xxiv, $ a. Attitude
JWue. c v,. La, Sieu Partidat. IV" p«t t xxv ley ^
• En France, au xhi- siecle.lerems de serendte als
semonce du seigneur n'etait puni que dune amende.
Les Olim, 1. 1, p. 887, n* xvh. ^ ^ If ,.

' L'enumeration desca.de fflonie donnie pw Ibeun
esttrop pen precise; il rapproohe wp souventdes faU&gt;

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jL^Tsimplement d.la«usle du fief l-*---
Nousnepouvonscroire, V*^&gt;^f££

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m aU plus precise , eUe pronon^ait a pnvatton sbso "
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^ determinait quel. e,aient -
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