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Monocot. vivaces qui ne sont pas pourvus de feuilles remarquablt. développées, devient très-manifeste si l'on compase entre eux Leucoium, Amaryil. formosis., les Crinum et Aloe.
Il s'agit mainten. de désigner brièvement, dans l'intérêt de la botan. descript., ces différ. qui existent entre les format. tubercul. et bulbeuses. On pourrait appeler annuels les bulbes et tuberc. de la 1e. divis. (bulbi annui, tubera annua), [crossed out: et] les tubercules de la 1e divis. et les bulbes de la subdivis α bisannuels (biennes), enfin les bulbes de la subdivis. β vivaces (pereunes). [crossed out: (Il montre les difficul. q. ces mots ne lèvent p.] Si l'on attache à ces mots la vraie notion il u'y a rien à remarquer contre. Mais on ne peut méconnaître qu il y beauc. à dire contre ces dénominations entre autres qu'il y a une contradictio in adjecto quand on parle d'une plante vivace avec un oignon annuel ou bisannuel, ou encore un pléonasme quand on dit une plante vivace à oignon persistant; et aussi que la production et la mort de l'oign. annuel ont lieu, comme pour les bisannuelles propres, dans deux années réelles. Mais si on appelait ces oignons bisannuels, on serait embarrassé pour un nom à donner à la 2e. division. [left margin: P. 236] J'avoue q. je n'ai pas en le bonheur de trouver d'autres mots meilleurs. Cepend. il me semblerait très-convenable de nommes la 1e. division bulbi prævenientes (ou præventiti), tubera prævenientia, parce q. les parties qui constituent la bulbe ou le tubercule précèdent les autres. D'après cela, ou nommerait la 2e. division bulbi relicti, tubera relicta (post ventitia), et on pourrait distinguer les subdivis. α et β, pour les bulbes, en ajoutant: unius anni et plurium annorum......
De même qu'on peut considérer les feuil d'une plante à des points de vue très-divers, de même pour les bulbes. Si l'on s'occupe du nombre des feuil. modifiées pour le dépôt de nourrituse, on peut disting. celles à 1 feuil. nourricière, celles à quelques feuil. nourr. (armblättrige) et celles à nombr. feuil. nourr. (reichblätrige). Les 1er. sont nommées bulbi solidi. Il est ainsi chez [left margin: P. 237] les Gagea, les Allium Moly, vineale, Scorodoprasum &c.; il y a 2 feuil. nourric. chez All. olerac. et ordint. Fritill. Melag.; q. q. unes chez Tulipa Gesner., Fritill. imper.; beauc.: Hyacin. orient., les Lis.— Chez beauc. le dépôt de nourrit. n'a lieu q. dans la portion engaînante d'une feuil. ou de plusieurs, ou seult. dans la portion [crossed out: illegible] la pl. basse des feuil. engaîn., par ex Allium ursinum
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Leucoium vermum; chez d'autres c'est dans la totalité de feuilles engraîn. ou écaill., comme Gagea et Lil. Martag., ou les 2 modificat. sont réunies, Hyacint. et Lil. cand.
On peut anssi considér. l'arrangem. des feuil. sur l'axe basilaire, savoir si elles sont spiralées ou rigoureust. alternes; le 1er. cas se voit chez Hyacint. et Lilium, 6 derner chez Leucoium. Dans le 1er. cas, si les feuil. sont étroites relatt. à l'axe basilaire, il en résulte une bulbe écailleus (bulbus imbricatus) comme chez Lilium mais où les plus jeunes bulbes sont sussi écaill.; mais si elles sont larges et engaînantes, on homme la bulbe tuniquée (b. tunicataus). Dans beauc. les feuil. nourricières sont soudée; entre elles par places, comme chez Fritill. imper. et Ornithog. umbell.; mais chez la plup. elles se recouvr. seulement ou s'embrassent étroitt., sans se souder.
Quelq. bulbes sont convertes de [crossed out: peaux] [added: membranes] sèches, comme les Gagea, Hyacint., &c.; d'autres n'en ont pas, par ex Fritillaria Les premières correspondent aux tubercules vêtus du Colchique, les dernières aux tuberc. nus des Arum. Du reste ces membran. [left margin: P. 238] différent beauc. d'orig. et de consistance, ce qu'on ne doit par mettre en rapport avec l'oignon.
Beac. de considérat., qu'on poussait multiplier, comme par ex. si la tige florale est terminale ou latérale, ne sont pas du tout propres aux plant. bulb., mais leur sont communes avec d'autres pl.; seult. elles sont généralt. plus rappantes chez elles parce q. les parties y sont rapprochées et remarqt. développées. Si les bulbes exist. pricipalt. chez les Monocot., la raison en est q. chez elles les formations foliaires prédominent en général.
Il fait un histoire des opinions emiser successivt. sur les bulbes et tubercules. Les anciens les prenaient pour des racines. Aristote, Pline, Tragus, &c. — Tournefort, Linné les regarde comme hibernacles. Pour lui le buble est l'hibernache qui repose sur le candex descendant, tandis q. le bourgeon est l'hibernacle qui repose sur le candex ascendant. Ainsi pour lui la notion de bulbe est coordonné, non subordonnée à celle de bourg., et en qualifiant la 1e. d'hibernacle, il montre qu'il a au moins une [crossed out: illegible] idée de sa vraie nature.
.... Au total, il y a chez L. beauc. d'incertitude quant à la nature des bulbes et tuberc.; partout on voit chez lui une tendance à eu bien apprécier la nature, mais il n'arrive pas encore à une idée bien arrêtée.
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[left margin: 7) P. 243.] Pareille incertitude dans Sprengel. Il compare la bulbe au bourg. Il disntingue bulbes vraies et fausses ou solices. Aillens il les range dans le modificat. de la racine et de la tige, &c. .....
[left margin: P. 244] Bischoff compte les tuberc. et bulbes parmi les organies de multiplicat., et il les rattache aux bourg. et lenticells......
[left margin: P. 245] Schleiden range les parties ou organes des Phanérog. en 5 sortes: organ. radicaux, org. axiles, organ. foliaires, org. gemmaires et nouvel individu. Les bourg sont divisés en gemmee plantiparee
[left margin: P. 246] (BrutKnospen) et g. ramiparee. Èl un autre endroit il dit q. les bourg. plantipares devienn. remarquabt. charnus, soit dans toutes leurs parties, comme la plup. des bulbes et bublilles, ou seult. dans leurs organes axiles, comme les vrais tuberc. ou seult. dans leurs organes foliaires, comme dans la bulbe appelée solide (p. ex. Allium ursinum) ou enfin seult. dans une portion déterminée de leur ae comme chez les Orchid indig. et le Dahlia; pareille chose ne se boit par dans les bourg. ramipares.........
"Pour decider la quest. de savoir si on a raison dádmet. une relation si directe des bulbes et tuberc. avec les bourg., il faut examiner de près la nature de ceux-ci. Le bourg. n'est pas un organe, [left margin: P. 247.] mais simplt. un état — le premier — d'un organe ou d'une groupe d'org., domme d'une ouxe princip. ou second. avec ses parties apprendiculaires..... Il discute longuement si en effect les bubles [left margin: P. 255.] sont des bourg. et il conclut: "Ces raisons une détermin. à ne point ranger les bulbes parmi les bourg....... Presque les mêmes motifs s'opposent encore à ce qu'on admette la nature de bourgeons pour les tubercules. Chez les Arum, Malaxis, Colchicum, Crocus, &c., le tuberc. est une partie axile de l'année précédente, et tout complétement formée; le ranger parmi les bourg. parce qu'il en porte et nourrit, souvent même plusieurs, ce ne serait point justifiable; car autrement ou devrait ranger aussi parmi les bourg. les autres tiges qui portent des bourgeons. Chez les orchis de tuberc. est déjà parfait lorsque le jeune axe commence à se développer
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Lilium polyphyllum Oct 6. 1878. Envoyé par M. Elwes
[specimens]