Walters Ms. W.199, Gossouin of Metz, Image du Monde

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This manuscript, which is dated in a colophon to 1489, is one of the three known fifteenth-century copies of a rare vernacular cosmography originally composed in verse under the title "Image du Monde" (The Mirror of the World) in Lorraine dialect ca. 1245-46. The manuscript provides descriptions of the seven liberal arts along with astronomical theories, especially about the earth, the creatures that inhabit it, and its movements within the universe. Each one of the liberal arts is illustrated with a small miniature in grisaille, and extraordinary geometric astronomical diagrams recur throughout the book. The importance of W.199 is both textual and pictorial. Illuminated by followers of Willem Vrelant, active in Bruges 1454-1481, the manuscript reveals affinity of format and content with a 1464 copy of the Mirror of the World made in Bruges (London, British Library, Royal 19 A.IX). For full description, see http://thedigitalwalters.org/Data/WaltersManuscripts/html/W199/description.html

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il pose. Car meilleure glose ny pourroye faire. Chi AU regard parle du nombre des estoilles des estoilles nous vous en dirons le nom bre sicomme le roy tholomeus les nom bra en son almageste il les nomma toutes et dist que il en y avoit mil et vingt deux toutes cleres et toutes voians sans les sept planettes. Compter les povez sans aulcun peril. En tout nen a que mil et . xxix . que len puisse veoir sans pluseurs aultres que len ne poeut bonnement veoir ne choisir Car on nen y poeut clerement choisir si non autant que dit est ne apper tement congnoistre. Or y regarde qui regarder y vouldra. Car homme nul tant y traveille ou estu die nen y poeut plus trouver. Touteffoiz il nest homme vivant qui autant en peust ou scevist comp ter tant sceust monter en hault lieu sil nestoit gar ny dun moult gentil instrument et moult soubtil Que le noble roy tholomeus trouva. par lequel len les congnoist et poeut nombrer et ou chascune siet et combien il a de lune jusques a laultre soit lu ne de laultre ou pres ou loings. Et des ymages

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congnoissanche. lesquelz par leur semblance les fourment Car ches estoilles qui sont nommees si sont toutes figurees ou ciel et compassees par ymages et qui toutes on divers estres. Et chascune sa fourme et son nom dont len con gnoist principalment . xlvii . dedens le firmament. Et de celles print len douze des plus dignes que len appelle les . xii . signes. Et font ung cercle tout alentour des sept planettes la ou elles font leur tour Moult som mes loings du ciel a merveilles. Et sachen touts que celui qui meurt en pechie mortel ny parvendra ja mais. Et la veneuree ame qui de son corps est par tie en bon estat no obstant la longue voie y est tantost parvenue voire en moins dune heure et au plus hault jusques devant le souverrain juge qui siet a la dextre de dieu le pere en son benoit para dis. Lequel est tant plain de tous delices de toute gloire et de toute consolation quil nest homme en che monde vivant qui pourroit ne sauroit esti mer ne pense la joie et la gloire ou celle beneu ree ame entre. Et si nest homme qui sceust esti mer tant y peust penser la capacite et grandeur

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de paradis et la comparer ou avaluer a la capacite ou granduer de la terre. ou autant que poeut comprendre depuis la terre jusques au firmament. Au regard del in estimable grandeur de dessus le firmament. Car celle grandeur est inestimable sans fin et sans mesure. Cer tes le firmament en hault est tant spatieux tant noble et tant large de tous sens que apaines pourroit homme penser ou estimer le nombre de pareilles massos [sic, see note] com me est toute la terre quil fauldroit pour la emplie se elles estoient toutes en une masse. qui est celui qui sa grandeur sauroit comprendre. lors que tant en auroit ensemble et aussi grandes que contient toute la terre Neant moins si vous en dirons nous che que le plus licitement en povons penser ne ymaginer . De la SE la terre grandeur du firmament et du ciel estoit plus grande et de tant qui est audessus plus spatieuse quelle nest pour y amas ser cent mil tant de gens plus quil ny eult oncques au monde et chascun deulx fust si puissant quil en peust engendrer ung aultre chascun jour jusques a cent mil ans. et fust chascun aussi grant comme ung

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Jaiant et eult chascun son hostel aussi grant comme nul roy eult oncques et boiz et rivieres fours et molins champaignes jardins preis et vignobles chascun alen tour de son chastel pour son vivre. Et en eult a si grant foison que chascun en peust tenir. Cent maismes pour lui servir et chascun de celles maismes en tenist vingt aultres et eult grant pourpris en leur manoir Si por roient ilz tous moult plentureusement chevir dedens le firmament. Et ancores en demouroit il plus de wit que tous ne pourprendroient pour eulx esbatre se ilz voloient. Si povons bien savoir que nostre seigneur est bien puissant et est dun treshault affaire quant il sceut creer de neant tant noble chose comme est le ciel et le soleil et toutes les aultres choses qui sont ou ciel en lair sur la terre et en la mer Tel seigneur et tel maistre doit bien estre dieu qui scet fair tant nobles choses dont nous avons vraie congnoissan che si le devons parfaitement amer Et bien poeut chascun penser que che de dessus est poult gentil et moult noble quant che qui est dessoubz est si soub til. Car che qui est dessus est plus grant cent mil tantz

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que che qui est dessoubz et trop plus que len ne sauroit ou pourroit compter par quelque nombre que len peust penser Car cest une chose qui en nulle manie re ne prendra jamais ne fin ne ferme. Par quoy je ne puis nullement entendre que nulle rien qui soit puist pourprendre ne estimer en grandeur ne aultrement che qui est dessus le firmament ou pa radis pourprendt son lieu ne rempli ne poeut estre pour riens qui soit se des biens de nostre seigneur dieu nestoit rempli. Mais le debonnaire sires est si tresplain de tous biens quil emplist toute aultres choses qui doivent avoir part et merite en bien Et le mal se depart du bien tellement que il le laisse wit et desgarny de tous les biens quelzconcques qui soient pareillement comme se che ne fust riens dont len dist sur che pas que pechie nest riens pour tant que de tous biens est wit et desgarny et rend le corps et lame si tres debilitez et desgarnys de tous biens et de toutes vertus et graces que lun est to talement destruit et perissent lun avec laultre Car tousjours vient le mal a neant. Et au con

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